VISION

Un contexte inédit et des enjeux majeurs

Les actifs immobiliers sont une part importante de la capitalisation des entreprises. Or, chaque année, le neuf ne représente que 1 % du parc immobilier existant : le reste, autrement dit l'ancien, est donc un véritable enjeu, surtout dans un contexte de lutte contre l'étalement urbain et de mutation des pratiques des entreprises (RSE, multimodalité des échanges…). La réhabilitation, c'est l'avenir !
Mais les exigences légales et sociales en matière de performance des bâtiments, aussi bien en termes de sécurité que d’accessibilité ou de consommation énergétique, sont de plus en plus contraignantes. Mener à bien un projet réussi de réhabilitation exige une connaissance approfondie du sujet ainsi que des différents acteurs du secteur de la construction, dont certains sont encore en phase d'apprentissage et d'adaptation à ces nouvelles exigences.

Mener un projet

Un projet est une mécanique de précision, qui demande un entretien attentif et rigoureux pour fonctionner au mieux.
Les projets de réhabilitation sont longs, engagent de multiples parties prenantes et sont le fruit de processus de création itératifs. Il faut s'assurer que chacun agisse pour un résultat défini et partagé par tous, mais il est difficile pour un maître d'ouvrage de parler d’une seule voix.

Cela nécessite d'organiser la gestion et la formalisation des décisions, avec des arbitrages rapides, de donner du rythme avec une communication réactive et règulière, et d'entretenir la motivation et la bonne tenue de tous les acteurs dans la durée en anticipant les difficultés.

Nécessité d'un véritable savoir-faire

Un projet de réhabilitation se révèle plus complexe qu'un projet de promotion. Des « surprises » apparaissent toujours lors de la déconstruction partielle d'un bâtiment, générant des incertitudes sur le planning et le coût final des travaux.
Aussi, dans le cas où le chantier se déroule en site occupé, les contraintes de sécurité et de nuisances sont encore plus fortes. Il convient de faire respecter un phasing détaillé par toutes les parties prenantes, établir une communication préventive vis-à-vis des utilisateurs, être à l’écoute de la moindre gêne pour l’exploitation et communiquer avec tous les acteurs en temps réel. Le projet a encore plus besoin d’agilité, d’adaptation permanente. Ces adaptations fréquentes sont sources de conflit et font ressortir les intérêts divergents de chaque acteur. Le conducteur de projet doit faire preuve de diplomatie, d’objectivité afin de déminer ces situations. Garant des objectifs des projets de réhabilitation qui lui sont confiés, Réhabland mène chacun d'eux comme une vraie démarche de conduite de projet.